David et Jonathan Rennes à AIDES

David et Jonathan Rennes à AIDES pour s’informer sur le VIH, un ou des virus, sur le SIDA, une maladie…

Cette maladie avec laquelle aujourd’hui on peut vivre ou survivre grâce à différents traitements. Mais cette maladie fait encore trop de ravages, touche encore trop la communauté gay. Le personnel médical est aujourd’hui bien formé et informé, le regard a aussi changé. Cependant, ces mots font toujours peur et il faut informer et répéter.
D&J Rennes est allé rencontrer Aides pour en parler. Le sida et le VIH sont des paroles que l’on égrènent comme autant de difficultés de vie, comme des vérités qu’on affichent ou qu’on cachent, des cicatrices que l’on porte parfois et qu’il est bon de dire pour démythifier et oser dire. C’était l’occasion de poser toutes les questions, que parfois l’on a peur de poser, même après des années, même en ne se sachant pas juger. Une occasion aussi d’enfoncer des portes ouvertes mais aussi d’en fermer de mauvaises. Une occasion de faire un tour de tout ce que l’on doit savoir et de redire que le préservatif reste le meilleur moyen de se prémunir de cette maladie qui n’est en rien une fatalité. Une maladie qui n’a pas de vaccin et probablement encore pour longtemps. Mais une maladie que l’on peut dépister dans tous les centres médicaux mais aussi à AIDES, avec un suivi qu’il importe de prendre en compte. Le rejet du séropositif existe encore… à en faire des rages de dents chez les dentistes ! On peine en 2017 à le croire.
Ce fut aussi un moment de vérité où chacun avance à pas feutré en faisant attention à l’autre, aux autres. Ce fut l’occasion à chacun de dire ce qui lui tenait à cœur et d’en discuter entre nous. D&J, ce sont des gays et ce sont aussi parfois des chrétiens. Les discours de l’église catholique sont forcément présents dans ces échanges et la fidélité mise en avant, nous a amené à un véritable débat d’intérêt. La fidélité porte en celles et ceux qui en font un idéal : une règle, une notion de moralité, une attitude. Et tout aussi respectable que soit cette attitude de vie, elle se dissocie totalement de la maladie qui est une réalité physique. Le Christ n’a eu de cesse de combattre cette confusion dans les esprits de ses contemporains. En associant ces deux notions, on se donne face à la maladie d’être un individu qui juge et punit. Le SIDA n’est que la résultante de virus, parasites obligatoires qui trouvent en nos cellules l’occasion de se multiplier pour survivre.

Merci Bernard d’avoir pris de son temps pour nous avoir donné et redonné ce qu’il importe de savoir sur cette maladie et si vous voulez en savoir plus : Rendez-vous sur le site de AIDES

Jean-Louis